La chasse aux talons hauts est une des activités les plus déprimantes que je connaisse !

Sans blague !

En ce moment je cherche des talons, parce que le printemps arrive et que les bottes fourrées ça va commencer à plus trop le faire…

Donc je suis en chasse.

Et, au bord de la grosse déprime !

L’autre jour, je suis tombée sur de jolis talons hauts, jaunes (oui, oui, j’ai bien écrit jaunes !). J’en ai rêvé de ces chaussures ! (c’est grave quand on commence à rêver de sa garde robe et de ce qu’on aimerait bien trouver demain dans les boutiques ?? ) (Et, c’est grave quand on se retrouve à faire des petits sauts de cabris, toute seule devant une paire de chaussures dans une boutique ??)

Donc… je les ai essayé…

« Arg ! Aïe, aïe, AÏE !!!! Que m’ont hurlé mes pieds. Sors-nous de là tout de suite ! TOUT DE SUITE !!! »

« Mais… oui, mais… » que j’ai tenté d’argumenter.

« Laisse tomber ! Jamais ! Tu ne les porteras pas !! » qu’ils m’ont répondu, mes pieds.

Le pire, c’est qu’ils avaient raison, les cons !

Donc je suis partie. SANS mes chaussures jaunes qui sortaient tout droit de mon petit pays des rêves.

Je vous dis pas la déprime, la frustration, là, au fond de tout mon corps…

Alors, juste pour vérifier… je suis rentrée dans la première boutique haut de gamme sur laquelle je suis tombée… et j’y ai chaussé une superbe paire des talons hauts.

« … » ça c’était le soupir d’aise qu’ont poussé mes pieds. Oh, comment que j’étais trop bien perchée sur mes aiguilles de 10 cm !

Oui, enfin… j’étais bien jusqu’à ce que je jette un œil sur leur prix ! 370 € ! Au loin j’ai entendu mon banquier hurler.

Je suis donc partie. SANS mes chaussures, trop belles, trop confortables, trop stables… trop chères.

Dépressive, je suis !

En gros, j’ai le choix entre :

  • marcher à plat
  • avoir mal aux pieds
  • avoir mal au porte-monnaie

J’aime pas ce choix ! Pas du tout ! Mais alors vraiment pas !

Donc… là, je vais chausser mes baskets et je vais aller courir. Ça me calmera un peu…