Dans l’absolu manger ne devrait être que plaisir et béatitude… mais concilier le pas trop, l’équilibré, le pas trop gras et pas trop sucré, les cinq fruits et légumes par jour, les envies de glace au chocolat… argh !

Personnellement, je ne retiens que trois règles très simples :

1- manger selon sa faim.

Ça a l’air tout bête… je sais. Mais la vague de Zermati-mania-fait-voir-comment-ça-fait actuelle montre bien qu’il n’en est rien (voir chez Will et chez Caroline).

Quand avez-vous vraiment ressenti la faim pour la dernière fois ? Mangez-vous par faim ou parce que c’est l’heure ? ou par envie de mastiquer quelque chose ? En fin de repas, vous vous arrêtez de manger parce que vous vous sentez rassasiés ou parce que vous vous sentez lourd et plein comme un œuf ?

Pour aller plus loin :

2- le 50 / 50.

C’est LE repère pour manger équilibré. À la fin de la semaine, imaginez-vous disposant tout ce que vous avez consommé sur une table (oui, oui tout ! Seule l’eau est exclue). Visuellement, 50% des denrées présentent sur cette table devraient être des fruits et légumes.

Pour y parvenir, j’ai dû changer d’optique et passer de « pour ce midi, côtelettes… et avec ça… ? » à « aujourd’hui, courgettes… sous quelle forme et avec… ? »

L’évolution peut paraître dérisoire, mais ainsi, les fruits et légumes perdent leur statut d’accompagnement, pour devenir la base du repas. Résultat : vous ne cherchez plus à caser vos légumes à tout prix comme une bouée de sauvetage à votre repas, vous mangez équilibré sans même vous en rendre compte.

Petit rappel utile : les pattes, le riz, le pain, les patates et donc les frites, les petits poids, la semoule, le maïs… ne sont pas des légumes mais des féculents.

Remarque bonus destinée aux écolos-maniaques : pour vous, les fruits et légumes en question se doivent d’être bio, locaux et de saison tant qu’à faire. (Ils sont bien meilleurs de toutes façons… )

Pour aller plus loin :

3- se faire plaisir

Bien oui ! Manger uniquement quand on a faim, n’est pas synonyme de manger des trucs sans goût, sans saveur, sans odeur, sans plaisir. Au contraire même ! Un repas attaqué avec faim apporte bien plus de satisfaction qu’un repas englouti sans faim. Les papilles pétillent beaucoup plus quand la faim est là.

Idem pour le 50/50 : 50% de fruits et légumes ça veut aussi dire 50% de tout le reste. Aucun aliment n’est à bannir (sauf indication médicale spécifique bien sûr !)

Voilà, voilà…

Vous l’aurez compris, je suis une adepte de la simplicité, pas des solutions de facilité. Dans notre société de l’abondance, bien manger ne peut être qu’un état d’esprit, une habitude, une capacité à dire non (aux autres comme à nous-mêmes).

Pour ce qui est de la mise en pratique… je serais curieuse de savoir combien d’entre vous répondent à ces critères ? Moi, j’ai clairement du mal avec la première règle ! (Il suffit de lire mon post précédant pour s’en convaincre ;-) ) Je me dirige vers la cuisine dès que je m’ennuie ou qu’un stress diffus fait son entrée, ou quand j’ai soif (oui, j’ai tendance à confondre faim et soif ! Faut pas chercher à comprendre… ), ou quand je suis fatiguée, ou quand c’est l’heure de manger, ou… bref ! Et vous ?